Mairie de Montgiscard
Patrimoine
L’église Saint André
L’ARCHITECTURE DE L’EGLISE
Membre de la famille des « églises du pastel » en Lauragais, l’église Saint André de Montgiscard a connu de nombreuses modifications au cours des siècles. Comme la plupart des églises, elle est orientée d’Est en Ouest, le chœur dirigé vers le soleil levant afin que les fidèles soient tournés vers la lumière, symbole du Christ. Au Moyen-âge, l’église Saint-André se constituait vraisemblablement d’une nef éclairée par des fenêtres murées aujourd’hui. Des piliers massifs à l’intérieur de l’église permettaient de compléter l’action des contreforts. Le chœur de cette église primitive existait probablement mais il est à ce jour difficile de savoir ce qu’il était. En 1355, l’église est détruite par les troupes du Prince Noir. Elle est reconstruite un peu plus tard à partir de 1541.
Au XVIe siècle, Nicolas BACHELIER, grand architecte toulousain né en 1487 et mort en 1556, construit le remarquable clocher mur de l’église. Il s’agit d’un clocher mur horizontal, avec faux mâchicoulis, six baies campanaires et deux tourelles. Nicolas BACHELIER a réemployé des pièces des fortifications de l’église pour en faire des éléments décoratifs tels que les créneaux, le faux mâchicoulis. Les cloches sont placées dans les baies campanaires. Au dessus de la porte d’entrée, Une statue de Saint André, patron de l’église, est installée. Enfin deux écus en pierre décorent la façade du clocher, l’un représentant des chardons -symbole de la ville de Montgiscard- l’autre représentant la Vierge Marie dédié à la chapelle de Roqueville. A cette période, l’église est constituée d’une nef unique et du chœur. Sur la clé de voute du chœur la date de 1564 est gravée, nous donnant ainsi la date exacte de sa création. Il est possible que l’église soit également constituée d’une ou deux chapelles à cette époque.
Toile André Regagnon
Une œuvre sortie de l’ombre
La volonté de la municipalité et l’appui de son club de mécènes, créé en 2017, ont permis de réhabiliter cette œuvre en la faisant dépoussiérer avant de la conditionner, pour une meilleure conservation, par des spécialistes… en attendant de savoir si nous pourrons la restaurer. Sa comparution en commission régionale du patrimoine et de l’architecture s’est effectuée mardi 6 mars 2018 à la Direction Régionales des Affaires Culturelles à Toulouse. Le monumental tableau est officiellement inscrit au titre des monuments historiques (section protection des objets mobiliers) Pour les amateurs d’art vous pouvez contempler d’autres œuvres de cet artiste au musée de Saint-Girons, une autre œuvre est aussi visible au musée des Augustins à Toulouse ainsi qu’au musée de Bay-Sala à Bilbao (Espagne).
Canal du Midi